L’idée d’avoir des chambres d’hôtes à louer intéresse de plus en plus de gens actuellement, notamment les jeunes entrepreneurs qui peuvent obtenir facilement du financement en raison de leurs divers statuts. En revanche, mieux vaut bien connaître les dépenses qui vous attendent pour la réalisation d’un tel projet avant de vous lancer. Découvrez ce qu’il faut savoir sur les impôts, les taxes et les cotisations dans les lignes qui suivent afin de vous permettre de prendre une décision avisée.
Les impôts en rapport avec les chambres d’hôtes
Le propriétaire d’une chambre d’hôtes est généralement considéré comme un loueur. Il doit prendre ce statut dès lors qu’il ouvre les portes de son établissement. En tant que loueur, vous devez cotiser aux caisses sociales des exploitants agricoles, des salariés ou bien des travailleurs indépendants. Pensez donc à cette situation avant de vous lancer dans ce genre de location, car vous ne serez exempté du paiement de cotisations sociales que si votre activité est très limitée.
Les taxes en rapport avec les chambres d’hôtes
Afin de pouvoir gérer au mieux vos finances après l’ouverture de vos chambres d’hôtes, vous devez comprendre qu’elles seront soumises aux taxes locales, dont les montants varient d’une région à une autre. Les taxes foncières et d’habitation sont du ressort des collectivités territoriales. Vous avez intérêt à vous renseigner sur le sujet avant de lancer votre activité au risque d’avoir de mauvaises surprises.
Les taxes sur les revenus dégagés par l’activité
Comme toute activité professionnelle, la mise en location d’une chambre d’hôtes est soumise à la taxe sur les revenus. Renseignez-vous également sur le montant de cette taxe avant de lancer votre activité afin de pouvoir gérer au mieux votre argent. Il faut aussi préciser que les chambres d’hôtes sont soumises à la taxe d’aménagement et la taxe de séjour.