La plupart des gîtes et des chambres d’hôtes exercent leur activité en tant que particuliers et ne sont donc pas enregistrés en tant que société. Par contre, les entrepreneurs qui exercent ce type d’activité de manière régulière en recherchant des profits et qui en font leur métier ont l’obligation de choisir un statut juridique. Ainsi, ces derniers ont le choix entre un statut SARL, EURL, SASU… D’ailleurs, sachez que les deux premiers sont les statuts les plus fréquents en chambres d’hôtes. Mais qu’est-ce qui les différencie ?
La SARL, le statut adapté pour les associés multiples
Cette forme de société est très répandue aujourd’hui. Pour pouvoir endosser ce statut, il faut que la société soit au minimum constituée de deux associés, comprenant un dirigeant appelé gérant. D’ailleurs, dans le secteur des chambres d’hôtes, la SARL permet de récupérer la TVA et si vous êtes soumis à l’IS, il est parfaitement possible de profiter d’une exonération d’impôts sur les sociétés. Notez qu’en adossant une SCI à la SARL, vous pourrez bénéficier de la déduction des intérêts d’emprunt, grâce au résultat de la SCI. En général, ce statut est fait pour ceux qui désirent avoir un chiffre d’affaires plus important.
L’EURL pour ceux qui souhaitent se lancer en solo
À la différence de la SARL, il suffit d’une seule personne pour jouir de ce genre de statut. En gros, si vous projetez de créer une EURL, vous sera alors l’unique associé. Je tiens à souligner que cela ne signifie pas que vous serez obligatoirement le gérant de votre affaire. Mais si vous êtes le gérant, vous bénéficierez du statut des travailleurs non salariés. Et si c’est votre conjoint qui est désigné comme gérant, alors vous serez soumis au régime social des salariés. Un choix très judicieux qui vous permettra d’optimiser vos revenus.